Un cours de philosophie et de citoyenneté en Fédération Wallonie-Bruxelles
La montée des extrémismes et les replis identitaires ont fait apparaître la nécessité de mettre davantage l'accent sur les valeurs démocratiques et humanistes dans l'instruction et l'éducation scolaire, d'ouvrir et de fortifier le dialogue entre les jeunes de culture et de religion différente et de mettre fin aux cloisonnements qu'entraine depuis …
La montée des extrémismes et les replis identitaires ont fait apparaître la nécessité de mettre davantage l'accent sur les valeurs démocratiques et humanistes dans l'instruction et l'éducation scolaire, d'ouvrir et de fortifier le dialogue entre les jeunes de culture et de religion différente et de mettre fin aux cloisonnements qu'entraine depuis 1959 l'organisation des cours dits philosophiques.
L'avis de la Cour constitutionnelle du 12 mars 2015, déclarant que le cours de morale non confessionnelle n'était pas neutre, a ouvert la voie à l'introduction dans les programmes, en parallèle avec un enseignement religieux, d'un cours de philosophie et de citoyenneté.
Afin de mieux comprendre les enjeux et les positions des uns et des autres, il a semblé opportun et utile de retracer l'historique de l'enseignement religieux et de la morale non confessionnelle dans l'école publique en Belgique depuis 1830, une question qui a fait couler beaucoup d'encre et n'a sans doute pas fini d'en faire couler.