L'Albert Audoulin ou du parallélisme des voies ferrées
Les voies ferrées ouvrent-elles vers des mondes parallèles ? Peut-on appliquer la psychanalyse à l'entretien des vélomoteurs ? La beauté est-elle une forme d'énergie ? D'où sort cette étrange confrérie d'Analfabaites en lutte contre la bêtise de l'intelligence humaine ? Qui est vraiment Albert Audoulin ? L'Albert Audoulin se lit comme un roman d'a…
Les voies ferrées ouvrent-elles vers des mondes parallèles ? Peut-on appliquer la psychanalyse à l'entretien des vélomoteurs ? La beauté est-elle une forme d'énergie ? D'où sort cette étrange confrérie d'Analfabaites en lutte contre la bêtise de l'intelligence humaine ? Qui est vraiment Albert Audoulin ? L'Albert Audoulin se lit comme un roman d'aventures baroque, mâtiné de polar, de science-fiction et Impossible d'en résumer l'histoire.
C'est sans doute la marque d'un livre d'exception. Truculent, poétique, bouffon, pathétique, mystérieux, parodique, croustillant, philosophique, palpitant, lyrique, érudit et gouailleur, ce récit saugrenu flirte avec la vulgarité sans jamais y céder. Sous cette somme burlesque et savante se cache une rigueur mathématique qui en sous-tend l'apparent débraillé. Si c'est un roman-fleuve, c'est un fleuve qui emmêle à plaisir ses propres méandres pour en faire des nœuds et en étrangler le sens commun.
On rit, on sourit, on prend pour réalité les plus extravagantes bizarreries, on croit aux aventures les plus invraisemblables vécues par les plus improbables des personnages. Voici enfin un livre qui ne ressemble à rien ! À rien de connu en tout cas. Après l'avoir lu, vous pourriez le ranger aux côtés de Rabelais, de Swift, de Cervantès ou de Lewis Carroll, mais vous n'aurez rien de plus pressé que de le relire pour en découvrir encore quelques tiroirs secrets.