Courts, toujours !
Dans la préface de Élagage max, un recueil de contes d'Éric Dejaeger publié en 2001, Jacques Sternberg s'adresse à celui qu'il considère comme son fils spirituel. Il écrit : « Dejaeger m'a immédiatement fait penser à un pro du raccourci, un virtuose de l'ellipse, un rechercheur, non pas des fioritures ou des arabesques, mais plus simplement de la …
Dans la préface de Élagage max, un recueil de contes d'Éric Dejaeger publié en 2001, Jacques Sternberg s'adresse à celui qu'il considère comme son fils spirituel. Il écrit : « Dejaeger m'a immédiatement fait penser à un pro du raccourci, un virtuose de l'ellipse, un rechercheur, non pas des fioritures ou des arabesques, mais plus simplement de la chute finale, du choc imprévu. Ou même du gag brutal. » Dans cette phrase qu'un lecteur anonyme adresse à Sternberg et qu'il offre à l'auteur de Courts, toujours !, tout semble dit : « On lit chaque conte en moins d'une minute, mais on peut rester longtemps à le méditer. »