Quand le Darwinisme reste dérangeant
Depuis 2008, le groupe de réflexion Darwin réunit, sous la direction du Professeur Charles Susanne, des humanistes désireux de réfléchir à des problèmes de société et de diffuser le résultat de leurs réflexions vers un public le plus large possible. Après Bioéthique, un progrès pour l'humanité en 2012 et Transhumanisme, à la limite des valeurs hum…
Depuis 2008, le groupe de réflexion Darwin réunit, sous la direction du Professeur Charles Susanne, des humanistes désireux de réfléchir à des problèmes de société et de diffuser le résultat de leurs réflexions vers un public le plus large possible. Après Bioéthique, un progrès pour l'humanité en 2012 et Transhumanisme, à la limite des valeurs humanistes en 2015, le groupe analyse les motivations des courants de pensée que les avancées scientifiques du Darwinisme dérangent outre mesure.
Toutes les civilisations humaines se sont interrogées sur l'origine de la vie et de l'homme et ont cherché à donner des réponses simples et rassurantes : la genèse est l'œuvre des dieux. Le biologiste, qui analyse la complexité de la vie et de sa genèse, peut par conséquent être dérangeant. Tout au long du siècle dernier, la théorie darwinienne de l'évolution est ainsi devenue le symbole d'un matérialisme scientifique à abattre.
N'est-ce pas la complexité du vivant qui dérange ? L'approche de ce livre consiste à aborder la complexité du vivant par l'esprit scientifique. Elle est donc aux antipodes d'un point de vue proposant une intervention divine comme solution aux lacunes de nos connaissances.